vendredi 22 juin 2007

Commodore C64

Quand comme moi on ne connaît de l’informatique que le ZX81 et l’Oric, et que vers 1985 on se retrouve face à un Commodore C64, on prend une claque. Evidement, à 5000 francs l’unité centrale seule, ce n’est pas une machine à la portée de toutes les bourses. Pourtant à ce prix, le C64 bénéficie d’un excellent rapport qualité prix et écrase la concurrence.

Comme beaucoup en 1985-86, c’est un Amstrad CPC6128 (moins de 4000 F avec écran monochrome) que j’ai préféré acheter, une machine bien moins performante que le C64, mais moins chère et vendue avec moniteur et lecteur de disquette intégré.

C’est donc avec une vingtaine d’années de retard que je me suis offert cet ordinateur de légende.

Bon, c’est bien, mon C64 fonctionne parfaitement. Mais il me manque une "mémoire de masse" pour lui faire ingurgiter des logiciels. Qu’à cela ne tienne, je tombe sur une super occase sur le net. Un "Datasette" pour C64, neuf, jamais déballé.

Ca fait dôle de déballer un objet qui m’a attendu 20 ans pour être utilisé.

Un nouveau tour sur le net pour trouver (en Angleterre) l’un de mes jeux favoris : ELITE. Quelques jours passent encore, et la dernière pièce du puzzle arrive.

L’émotion est intense, j’inserts la cassette dans le lecteur.

Je tape l’instruction pour lancer le chargement. Le lecteur tourne 30 secondes et un message apparaît. Ca s’annonce bien !

30 secondes plus tard, l’écran de chargement illumine ma télé et les bandes de couleurs permettant de patienter lors du chargement défilent.

Les minutes passent et… enfin, le jeu s’affiche.

Je lance la partie. J’achète des denrées sur la planète Lave en vue de les revendre dans un autre système solaire. Je décolle de la station et enclenche l’hyperespace. Après un accrochage avec des pirates de l’espace je parviens à accoster la station Coriolis de la planète Zaonce… Le panard !