mercredi 5 décembre 2007

Oric, mon amour !



L’Oric, et surtout l’Oric Atmos est pour moi tout un symbole. C’est le premier micro-ordinateur que j’ai possédé (et que je possède toujours). Ce micro avec sa robe rouge et noire avait la classe. 48 Ko de RAM, un clavier mécanique digne de ce nom, des couleurs et du son. Bref, en 1983 c’est un très bon ordinateur familial. J’ai eu avec une MCP40, une petite imprimante (le papier faisait dans les 11 cm de large), ou plutôt une table traçante, 4 couleurs. D’ailleurs, le premier programme que l’on ait tapé dessus avec mon cousin traçait une rosace sur cette imprimante. Nous l’avions choisi parce que ce soir-là, nous ne pouvions raccorder l’ordinateur sur la télé familiale et donc nous avons tapé le programme en aveugle, sans écran.



L’Oric, c’était l’époque des programmes enregistrés sur cassette audio avec des temps de chargement mettant notre patience à rude épreuve et toujours l’incertitude d’un problème en cours de route obligeant à tout recommencer depuis le début.

Avec l’Oric, on bénéficiait du luxe de pouvoir se connecter en RVB via la toute nouvelle prise péritel que l’on trouvait sur les téléviseurs récents. Malheureusement, la norme n’étant pas encore maîtrisée, il fallait brancher un transformateur à la prise pour l’alimenter afin que la télé affiche l’écran tant désiré. En fait pour faire fonctionner mon Oric, il me fallait une prise de courant pour le transfo de l’unité centrale, une prise de courant pour la péritel, une autre pour le lecteur de cassette et une dernière pour l’imprimante. Ajouté à cela tous les câbles pour relier les périphériques entre eux et la table du salon ressemblait à un gros tas de spaghettis.

Le premier jeu que j’a eu était Zorgon’s Revenge. C’est l’un des rares jeux auquel j’ai joué jusqu’au bout. C’est le genre de jeu typique de l’époque.


Je me suis passionné pour les jeux d’aventure. On avançait dans le jeu en tapant des ordres sous forme de verbe+complément (ramasser clé, aller nord…). Certains jeux offraient des représentations graphiques de l’environnement dans lequel on évoluait (la classe !).


Le manoir du Dr Genius

Le rendez-vous de la terreur


Puis j’ai acheté en import The Hobbit, jeu d’aventure inspiré du livre de JRR Tolkien. L’analyseur syntaxique était fantastique. On pouvez par exemple taper : « give the key to Gandalf and go north ». Le jeu était vendu avec le livre. C’est le premier livre que j’ai lu en anglais.

Puis ce fut la bombe : L’Aigle d’Or. Graphismes détaillés, plusieurs plans pour le personnage, animation lorsqu'il saute, musique d'intro, semi 3D avec la gestion des plans… Ce jeu est devenu un mythe.

J’ai aussi une pensée émue pour Tyrann, mon premier jeu de rôle, Mission Delta, un simulateur de vol (uniquement aux instruments) ou encore Cobra Pinball, un jeu de flipper.



Aujourd’hui, en plus de mon Oric Atmos, je me suis offert un Oric-1 (première version) qui a rejoint ma collection.




dimanche 30 septembre 2007

lundi 24 septembre 2007

Déco



J'ai mis une partie de ma collection dans ma gameroom mon bureau sur une étagère. On peut distinguer (de gauche à droite) une Atari 2600, Galaxian (2600), Zaxxon (Intellivision), Millipede (2600), Mario Bros (Game & Watch), Elite (C64), Donkey Kong II (Game & Watch), Pitfall (Intellivision), Donkey Kong (Intellivision), Pirates (Ludotronic), Populous (Atari ST), un C64, un Oric Atmos, Tyrann (Oric), Zorgon's Revenge (Oric), Golf (GameBoy), Pirates! (Amstrad), une GameBoy et une console Colecovision.

dimanche 9 septembre 2007

Zaxxon

Si les enthousiastes de l’arcade à l’époque se sont rués sur la Colecovision parce qu’elle était vendue avec le jeu Donkey Kong (une des meilleures adaptations), moi ce qui m’attirait, c’était Zaxxon.

Dans ce jeu de Sega sorti en 1982 dans les salles d'arcade, vous pilotez un vaisseau à travers une forteresse spatiale à la rencontre d’un robot (Zaxxon) qu’il vous faut détruire. Tout au long de votre progression vous devez détruire les installations ennemies et notamment les citernes de carburants qui vous évitent la panne sèche. Un altimètre sur le côté ainsi que l’ombre de votre appareil vous renseignent en permanence sur votre altitude.

L’intérêt du jeu est qu’il est le premier à utiliser la 3D isométrique. Il offre une vue de trois quarts et l’on progresse en diagonal. La qualité de ce titre bluff tout le monde. La concurrence (Galaxian, Galaga, Space Invaders) est techniquement écrasée par de tels graphismes et un scrolling sans défaut.

J’ai récupéré la cartouche pour Intellivision. Je me lance dans le test, et … comment dire, je crois qu’une image sera plus parlante :

Fini la 3D isométrique (on est de face), fini les beaux graphismes. Zaxxon sur Intellivision n’est que l’ombre de lui-même ! Je préfère éteindre la console et vite rebrancher ma Colecovision :


Une fois encore, une conversion Coleco superbe où l’on retrouve tout l’esprit de l’original. Graphismes, animation et sons, tout y est.

samedi 8 septembre 2007

Burger Time

Je n’ai pas eu beaucoup d’occasion de jouer sur Intellivision dans ma jeunesse mais j’en garde de bons souvenirs. L’une des meilleures conversions à mon goût sur cette console est le jeu Burger Time. Maintenant j'ai la console et la cartouche !


Ce jeu de Data East est sorti en salle d’arcade en 1982. Vous y jouez le rôle d’un chef cuisinier qui doit réaliser des hamburgers. Bon d’accord, c’est un jeu d’origine américaine et là-bas, les chefs font des… hamburgers, c’est comme ça. Vous vous déplacez de plateformes en plateformes à l’aide d’échelles tout en essayant d’échapper à vos poursuivants : des saucisses de hot-dog (des américains, je vous dis) et un œuf.

Vous pouvez momentanément paralyser vos adversaires en les saupoudrant de poivre ou même les faire disparaître en faisant choir sur eux tranches de pain, steak, fromage ou salade. Bref, c’est un bon jeu de plateforme de la belle époque.

Ce jeu sur Intellivision m’avait emballé. J’ai par la suite joué à un clone sur Oric qui s’appelait Mr Wimpy qui était de bonne facture pour cette machine. Bien qu’ayant une Colecovision à l’époque, je n’avais pas cette cartouche.

Mr Wimpy sur Oric :


J’ai redécouvert ce jeu sur ma borne d’arcade puis j’ai rejoué sur Intellivision et Colecovision. Bien qu’étant l’un des meilleurs jeux Intellivision à mon avis, il ne souffre pas la comparaison avec la version Colecovision. Contrairement à cette dernière, les tableaux sont différents de ceux du jeu original. De plus l'action est beaucoup plus lente. Une fois encore je m’aperçois que la Coleco était une super machine à l’époque et que les conversions sur cette machine sont très fidèles et très proches des jeux d’arcade.

Burger Time sur Intellivision :


Le jeu avait été un tel succès sur Intellivision que le service marketing de Mattel avait décidé de le sortir sur tous les supports possibles. La filiale française basée à Nice se chargea de la version Coleco. Entre temps Mattel se retira du marché mais les français finirent tout de même le jeu alors que de son côté Colecovision avait lui aussi réalisé une conversion.

Burger Time Mattel sur Colecovision :


Burger Time Coleco sur Colecovision :


Je possède la version Colecovision et j’ai joué à la version Mattel sur émulateur. Les deux versions sont très proches et respectent les tableaux de l’original. Les sprites de la version Coleco sont plus gros et je la trouve graphiquement plus jolie.

dimanche 22 juillet 2007

CBS Colecovision

La CBS Colecovision est ma console préférée. A sa sortie, elle enfonçait la concurrence. On avait l’impression d’avoir les jeux d’arcade à la maison. C’est la console à laquelle j’ai le plus joué. Malheureusement, une de mes manettes ne fonctionne plus vers le haut et l’autre a un bouton de tir qui ne répond plus.

Intellivision


L’Intellivision était techniquement supérieure à l’Atari 2600. Pour l’instant je n’ai que deux jeux pour cette console, mais je compte en acquérir d’autres très prochainement…


Atari 2600

J’ai mis la main sur deux consoles Atari 2600. Une Atari VCS - CX2600A (modèle bois sorti en 1980) et une Atari 2600 (noire, introduite sur le marché en 1982). Le premier modèle (Atari VCS - CX2600) date lui de 1977. Ces consoles sont complètes (câbles et joysticks) et j’ai aussi 2 paddles pour jouer aux jeux de tennis ou de casse-brique.











J’ai 13 jeux, 11 jeux dans des boîtiers plastiques ressemblant à des boites de cassette VHS, 1 dans une boite cartonnée et un sans boite (il était fourni avec le modèle noir).

Cette console, surtout le modèle (faux) bois est mythique. C’est l’une des premières consoles auxquelles j’ai joué.

mercredi 11 juillet 2007

Déco

Petit à petit je décore mon bureau ma game room. Voici un exemple de déco pacman.


vendredi 22 juin 2007

Commodore C64

Quand comme moi on ne connaît de l’informatique que le ZX81 et l’Oric, et que vers 1985 on se retrouve face à un Commodore C64, on prend une claque. Evidement, à 5000 francs l’unité centrale seule, ce n’est pas une machine à la portée de toutes les bourses. Pourtant à ce prix, le C64 bénéficie d’un excellent rapport qualité prix et écrase la concurrence.

Comme beaucoup en 1985-86, c’est un Amstrad CPC6128 (moins de 4000 F avec écran monochrome) que j’ai préféré acheter, une machine bien moins performante que le C64, mais moins chère et vendue avec moniteur et lecteur de disquette intégré.

C’est donc avec une vingtaine d’années de retard que je me suis offert cet ordinateur de légende.

Bon, c’est bien, mon C64 fonctionne parfaitement. Mais il me manque une "mémoire de masse" pour lui faire ingurgiter des logiciels. Qu’à cela ne tienne, je tombe sur une super occase sur le net. Un "Datasette" pour C64, neuf, jamais déballé.

Ca fait dôle de déballer un objet qui m’a attendu 20 ans pour être utilisé.

Un nouveau tour sur le net pour trouver (en Angleterre) l’un de mes jeux favoris : ELITE. Quelques jours passent encore, et la dernière pièce du puzzle arrive.

L’émotion est intense, j’inserts la cassette dans le lecteur.

Je tape l’instruction pour lancer le chargement. Le lecteur tourne 30 secondes et un message apparaît. Ca s’annonce bien !

30 secondes plus tard, l’écran de chargement illumine ma télé et les bandes de couleurs permettant de patienter lors du chargement défilent.

Les minutes passent et… enfin, le jeu s’affiche.

Je lance la partie. J’achète des denrées sur la planète Lave en vue de les revendre dans un autre système solaire. Je décolle de la station et enclenche l’hyperespace. Après un accrochage avec des pirates de l’espace je parviens à accoster la station Coriolis de la planète Zaonce… Le panard !