

Au-delà de la possibilité de transformer la console en ordinateur, l’un des arguments commerciaux les plus forts de l’Intellivision était les graphismes de qualité bien supérieurs à ceux du VCS d’Atari.
La ludothèque ne pouvant bénéficier des titres phares d’Atari, Mattel se concentra sur les simulations sportives, les jeux de rôle et les jeux d’aventure. Les jeux étaient en général plus aboutis que sur VCS. Les contrôleurs étaient plus complexes aussi. Cependant ils s’avéraient imprécis et comme ils étaient soudés à la console, on ne pouvait pas les remplacer.
En plus de ne pas avoir de joystick conventionnel, l’Intellivision manquait cruellement de jeux. Ce n’est qu’en 1983 que des sociétés comme Activision, Imagic et Parker commencèrent à sortir des cartouches pour cette console. Atari lui-même sortit certains de ses titres ainsi que des conversions d’arcade japonaises de Namco, Nintendo et Sega. La console ne sortit en Europe et au Japon qu’en 1982.
En 1984 Mattel profita de l’effondrement de l’industrie du jeu vidéo pour se retirer du marché en vendant sa branche vidéo-ludique à INTV (société créée par un ancien de chez Mattel). Entre 1985 et 1990 sortirent 35 nouveaux jeux.
TRIVIA
Dix ans avant Sega et Nintendo, l'Intellvision possédait un processeur 16 bits CP1610 cadencé à 3,6 Mhz.
Outre le module micro-ordinateur pour l'Intellivision, Mattel sortira l'Aquarius Home Computer System qui fera un bide.
2 commentaires:
Argh ! T'as pas le droit de faire d'aussi bon sujets ! La Mattel Intellivision c'est des souvenirs plein la tête !
Trop bon le retro, j'vais m'en griller une pour m'en remettre. Au fait, moi j'adorais les manettes.
Moi je préférais les manettes de ma coleco :))
Enregistrer un commentaire