mardi 30 septembre 2008

1981 - IBM PC


Il fallut 8 ans au PC pour devenir une machine de jeu crédible !

IBM
, le plus grand fabricant d’ordinateur, a pris son temps pour faire la transition des ordinateurs aux micro-ordinateurs domestiques. Ce n’est pas avant 1981 que le Personal Computer (PC) ne vit le jour.

Alors que l’IBM PC original fut bien reçu à sa sortie, son successeur le PC Jr fut un flop. IBM s’est recentré pour sortir en 1983 le PC/XT (eXtended Technology) équipé d’un disque dur. Un an plus tard, ce fut le PC/AT qui embarquait un microprocesseur 16-bits, le Intel 286.

La partie logiciel était réalisée par Microsoft, dont le système d’exploitation DOS élimina la concurrence.

Quand Compaq et d’autres rejoignirent le standard, le partenariat entre Microsoft et Intel devint la force de développement du PC. Le terme de compatible IBM est resté populaire jusque dans les années 90 alors qu’en fait, compatible DOS aurait été plus approprié.

En même temps que le microprocesseur, les capacités graphiques furent améliorées. Remplaçant le mode monochrome Hercules, et le mode 4 couleurs CGA, l’EGA devint le standard affichant 16 couleurs issues d’une palette de 64. Le son fit son apparition avec la sortie de cartes dédiées.

L’ère du PC n’était pas encore tout à fait arrivée. Atari, Apple et Commodore avaient encore l’avantage technique et ralentirent sa percée. En 1987 des sociétés comme Microprose ou SSI voyaient dans le PC des promesses d’avenir mais étaient toujours sceptiques pour le présent principalement à cause des piètres capacités graphiques.

A la fin des années 80, les 286 et 386 finirent par égaler graphiquement les Amiga et Atari ST décidant enfin les européens et notamment les allemands à se tourner vers la plateforme PC. Au
début des années 90, les PC AT furent remplacés par les 486.

De plus en plus de jeux commencèrent à sortir sous Windows. Les utilisateurs d’Amiga et d’Atari ST ironisaient encore : tout ce que le PC offrait, ils l’avaient déjà depuis des années. Mais de plus en plus de développeurs se tournèrent vers le PC et l’arrivée du CD-ROM accéléra la disparition des deux 16-bits en 1995.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui si commodore et atari ne s'etaient pas fourvoyer avec leurs methodes mercantiles.
on en serait pas la