lundi 15 septembre 2008

1984 - AMSTRAD


Ni le britannique Amstrad, ni son associé l’allemand Schneider, n’avait d’expérience dans le domaine de la micro-informatique quand ils investirent le marché en plein boom en 1984. Cet ordinateur pour petit budget intégrait un microprocesseur Z80, un lecteur de cassette et un écran monochrome ou couleur.

Grâce à ses arguments plug and play (avant l'heure) et petits prix, 200.000 unités furent vendues en 15 mois plaçant le CPC comme une alternative crédible face au Spectrum et au C64. Mais le CPC ne pouvait rivaliser avec le succès et l’endurance de ses deux compétiteurs. La machine n’ayant pas d’avantage technique, très peu de jeu exclusif furent créés et on eut principalement des adaptations provenant d’autres plateformes. Heureusement, il y avait profusion de titres.

Même si techniquement les CPC n'avaient rien de plus que les micros sortis deux à trois ans plus tôt, les facteurs prix et plug and play furent déterminants. Nombreux furent les acheteurs potentiels de C64 à opter pour un Amstrad qui pour le prix d'une unité centrale offrait un moniteur et une mémoire de masse.

Techniquement, la machine n'était pas complètement nulle. Si l'écran monochrome était plutôt pâlichon, l'écran couleur était de bonne qualité. En basse résolution, les pixels étaient rectangulaires et l'on obtenait rapidement de la bouillie qui pique les yeux... Les résolutions de 320x200 4 couleurs et 640x200 2 couleurs étaient moins utilisées. Le processeur sonore est le même que celui de l'Atari ST mais le son délivré par le petit haut parleur de la machine est nasillard. Mieux valait utiliser la sortie stéréo. Enfin, le langage Basic était très bon et agréable (en comparaison de celui du C64).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Culte, que dire d'autre ? La machine qui m'a le plus marqué avec l'Amiga. Du bonheur, rien que du bonheur. Et grâce au Retrogaming et le monde de l'émulation, ce bonheur perdurera jusqu'à ma mort !

Anonyme a dit…

Locomotive Software a réalise pour amstrad l'un des meilleurs basic.
enfin pour moi