

L’originalité vient de la forme qui reprend la mise en perspective de Tempest. A l’instar de ce dernier, le joueur dans Gyruss contrôle un vaisseau qui évolue à la périphérie de l’écran et tire sur les ennemis qui surgissent des confins de l’espace (le centre de l’écran) en évoluant en spirale aux sons synthétiques d’un morceau de Jean-Sébastien Bach (en stéréo !).
On présente souvent ce jeu comme étant un mélange de Tempest, pour la rotation à 360°, et de Galaga, pour le comportement des aliens, leur aspect et les stages bonus. En fait Gyruss combine avec bonheur les meilleurs aspects de ces jeux. Le but est de voyager entre différentes planètes comme Neptune, Uranus, Saturne, Jupiter ou Mars afin d’empêcher les extraterrestres d’atteindre la Terre.
Il faut deux passages pour passer Neptune, la première étape, et trois pour toutes les autres planètes. Chaque planète atteinte ouvre sur un stage bonus dans lequel on doit essayer de détruire le plus d’ennemis possible.
Suite à la sortie de Gyruss et du succès remporté par ce titre (bien que la folie des jeux d’arcade des débuts étaient sur le déclin), Okamoto a demandé à Konami une augmentation de salaire. Il fut immédiatement mis à la porte. Il se fit par la suite embauché chez Capcom où il travailla au design et à l’élaboration d’autres grands classiques comme 1942, Final Fight et Street Fighter II.
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